Ground Floor
Brody, jeune banquier de chez Whitestone, passe la nuit avec Jennifer, une jolie fille rencontrée dans un bar. Lorsqu'il découvre que cette dernière travaille en réalité dans le même établissement que lui, mais à un poste bien moins important, leurs mondes entrent soudainement en collision...
Terminée | Américaine | 25 minutes |
Comédie, Comedy | TBS Superstation, TBS | 2013 |
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1.01 - Pilot
Pilot
When a driven young "top floor" Brody falls for the down-to-earth "ground floor" Jenny, it brings together two very different groups of friends – and raises the ire of one very disapproving boss.
Diffusion originale : 14 novembre 2013
Diffusion française :
14 novembre 2013
Réalisat.eur.rice.s :
Gail Mancuso
Scénariste.s :
Bill Lawrence
,
Greg Malins
Guest.s :
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Avis favorable | Déposé le 07 janvier 2014 à 10:04 |
Excellente surprise ce pilote dont je n'attendais strictement rien. C'est très bien rythmé, tous les personnages sont bons (en particulier le barbu et le patron), c'est pas prise de tête et franchement pour un premier épisode c'est pas mal drôle ! A confirmer mais très bonne impression ! |
Pilote très standardisé pour une série qui porte la patte Bill Lawrence, mais possède quelques lourdeurs inhérentes à la problématique d'un pilot, à savoir garder le spectateur dans sa zone de confort. Construite en deux parties, avec d'un côté un groupe de jeunes financiers aux dents longues et de l'autres, les employés de maintenance du même bureau, cette série possède du rythme et de bons comédiens, mais paye cher un manque de crédibilité certains.
Le point fort est clairement dans la facilité des auteurs à exposer chaque personnage, soit par des gimmicks, soit en les rapprochant de personnages déjà connus. Ainsi, le héros nous la joue Ted de "How I Met Your Mother After Nine Years, Then Wait Her To Died Because I Fell Guilty Of Loving My Ex Again", Jonh C. Mc Ginley est lui-même, comme toujours, parfait... et une héroïne ... ben l'actrice est pas degueu, mais à part ça.
Ce fait de jouer sur des clichés pour séduire le spectateur peut paraître pénible, mais elle est symptomatique des sitcoms modernes qui doivent aller vite, être précise et vendre un produit assez formaté pour séduire une case précise de la population. De ce point de vue, c'est réussi
Pour Ground Floor, la cible est le trentenaire qui veut croire à la pérénité du coup d'un soir. Mignon, mais un peu tarte.
Le gros problème de Ground Floor, c'est son absence de crédibilité, surtout dans la partie haute du récit, où l'ignorance du monde de la finance génère des dialogues peu convaincants où les clichés se heurtent à un gloubi boulga de truc sans queue, ni tête. En fait, dans Ground Floor, le contexte n'est qu'une excuse pour vendre une pseudo satire à fond social si superficielle qu'il est difficile de la prendre au sérieux.
Au final, une sitcom qui fait le métier, offre une galerie de personnages sans surprise, mais plaisante. Le rythme est bon, mais certaines blagues moisies viennent un peu ternir l'ensemble.
Et puis, des Canned Laught chez Bill Lawrence. Seriously !